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380 - Avenir du site Bridgestone à Béthune
Le groupe Bridgestone, après avoir sous-investi depuis plusieurs années son usine de Béthune, a annoncé le 16 septembre sa fermeture. A la demande de l’Etat, des élus et des représentants des salariés, le groupe avait accepté d’étudier un scénario alternatif construit par un cabinet mandaté par l’Etat et permettant le maintien d’une production de pneus sur le site mais conduisant à une réduction de 300 à 400 emplois sur 863.
Toutes les parties prenantes ont décidé d’étudier en détail cette alternative lors du précédent point d’étape le 19 octobre dernier. Ce scénario a ainsi fait l’objet d’un important travail conduit en peu de temps par les pouvoirs publics, le cabinet d’experts mandaté par l’Etat, Bridgestone, les organisations syndicales et leurs conseils.
Au terme de cette étude, le groupe Bridgestone a confirmé ce jour sa décision de quitter le site, considérant que ce projet alternatif n’était pas compatible avec ses objectifs industriels et avec les lignes rouges des salariés. L’avenir du site s’écrira donc sans Bridgestone.
Dans ce contexte, l’Etat, la Région Hauts-de-France, et la Communauté d'agglomération de Béthune Bruay Artois Lys Romane seront naturellement aux côtés de chaque salarié et de tout le territoire dans la période qui s’ouvre aujourd’hui. Ils appellent solennellement le groupe Bridgestone à assumer ses responsabilités et, au-delà de ses première propositions, à renforcer sans délais les mesures d’accompagnement à la hauteur du choc provoqué, ainsi qu’à la mesure des moyens financiers du groupe.
L’Etat, la Région Hauts-de-France, et la Communauté d'agglomération de Béthune Bruay Artois Lys Romane saluent par ailleurs la dignité et la responsabilité des salariés de Bridgestone Béthune, qui ont permis de maintenir un climat de travail et de dialogue social constructif sur le site jusqu’à ce jour. Pour s’assurer du maintien de la qualité de ce dialogue, ils ont demandé que le directeur actuel du site ne soit pas le seul interlocuteur présent lors des négociations sociales à venir, ce que le groupe a accepté.
La mobilisation de l’Etat, de la Région Hauts-de-France, et de la Communauté d'agglomération de Béthune Bruay Artois Lys Romane sera donc renforcée pour trouver une solution de maintien pérenne de l’activité industrielle sur le bassin d’emploi de Béthune. Les recherches engagées vont se poursuivre avec la mise en place d’une task-force associant Etat et collectivités.
Une vigilance accrue sera portée à l’attitude du groupe Bridgestone dans ces recherches afin que comme il s’y est engagé des concurrents puissent s’installer sur le site et qu’aucun projet industriel pour le Béthunois ne soit freiné. Le site possède de nombreux atouts et les premières marques d’intérêt le confirment.
Contacts presse :
Cabinet d’Agnès Pannier-Runacher
presse@industrie.gouv.fr
Cabinet de Xavier Bertrand
Mélanie Blond : 06 37 67 69 06
Marine Charpentier : 06 13 86 12 10
Cabinet d’Olivier Gacquerre
Audrey Boutelière : audrey.bouteliere@bethunebruay.fr - 03 62 61 46 64
Toutes les parties prenantes ont décidé d’étudier en détail cette alternative lors du précédent point d’étape le 19 octobre dernier. Ce scénario a ainsi fait l’objet d’un important travail conduit en peu de temps par les pouvoirs publics, le cabinet d’experts mandaté par l’Etat, Bridgestone, les organisations syndicales et leurs conseils.
Au terme de cette étude, le groupe Bridgestone a confirmé ce jour sa décision de quitter le site, considérant que ce projet alternatif n’était pas compatible avec ses objectifs industriels et avec les lignes rouges des salariés. L’avenir du site s’écrira donc sans Bridgestone.
Dans ce contexte, l’Etat, la Région Hauts-de-France, et la Communauté d'agglomération de Béthune Bruay Artois Lys Romane seront naturellement aux côtés de chaque salarié et de tout le territoire dans la période qui s’ouvre aujourd’hui. Ils appellent solennellement le groupe Bridgestone à assumer ses responsabilités et, au-delà de ses première propositions, à renforcer sans délais les mesures d’accompagnement à la hauteur du choc provoqué, ainsi qu’à la mesure des moyens financiers du groupe.
L’Etat, la Région Hauts-de-France, et la Communauté d'agglomération de Béthune Bruay Artois Lys Romane saluent par ailleurs la dignité et la responsabilité des salariés de Bridgestone Béthune, qui ont permis de maintenir un climat de travail et de dialogue social constructif sur le site jusqu’à ce jour. Pour s’assurer du maintien de la qualité de ce dialogue, ils ont demandé que le directeur actuel du site ne soit pas le seul interlocuteur présent lors des négociations sociales à venir, ce que le groupe a accepté.
La mobilisation de l’Etat, de la Région Hauts-de-France, et de la Communauté d'agglomération de Béthune Bruay Artois Lys Romane sera donc renforcée pour trouver une solution de maintien pérenne de l’activité industrielle sur le bassin d’emploi de Béthune. Les recherches engagées vont se poursuivre avec la mise en place d’une task-force associant Etat et collectivités.
Une vigilance accrue sera portée à l’attitude du groupe Bridgestone dans ces recherches afin que comme il s’y est engagé des concurrents puissent s’installer sur le site et qu’aucun projet industriel pour le Béthunois ne soit freiné. Le site possède de nombreux atouts et les premières marques d’intérêt le confirment.
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